#No150
Arcare Concept - Le Blog est un blog dédié à la promotion, la valorisation, la mise en lumière des accomplissements sur le plan individuel et collectif. Il s'agit d'une campagne stratégique (sur le court, moyen et long germe), une institution de guerre économique au service des talents, des leaders, des parcours singuliers, des projets et des entreprises qui concourent au rayonnement de l'espace francophone. Notre média souligne avec attention son intérêt pour la diversité, notamment les personnes issues de la communauté africaine qui osent faire bouger les lignes pour montrer une autre Afrique. Une Afrique qui se traduit par l'ambition, la créativité, l'humanité, la promotion de la culture de l'excellence, l'évolution (dans le bon sens) mais aussi le partage des valeurs traditionnelles et ancestrales (utiles) sans oublier la modernité. Grâce à ce blog nous avons interviewé des hommes et des femmes aux parcours fascinants. Des exemples de réussite sur nos territoires, parmi la diaspora africaine à travers le monde et dans de nombreux domaines (beauté, cinéma, musique, santé, beauté, communication...). La puissance des médias est humainement, socialement, économiquement illimitée dans un contexte d'avènement des technologies de l'information et de la communication. Les Africains d'origine et ceux de la diaspora doivent donc s'unir pour faire bloc à ce manque de présence (active) de leur part dans la sphère médiatique car ils sont peu ou pas représentés. Entre les deux perspectives nous avons une communauté mal représentée par les médias qui sont rarement bienveillants (dans un cas) ou peu compétents en la matière (dans d'autres cas) car ignorante de nos réalités.
"Les Africains d'origine et ceux de la diaspora doivent donc s'unir pour faire bloc à ce manque de présence (active) de leur part dans la sphère médiatique car ils sont peu ou pas représentés. Entre les deux perspectives nous avons une communauté mal représentée par les médias qui sont rarement bienveillants (dans un cas) ou peu compétents en la matière (dans d'autres cas) car ignorante de nos réalités."
La communauté africaine a besoin de médias comme Arcare Concept - Le Blog qui facilite la promotion ainsi que la valorisation du parcours de ses invités, celle de leurs produits, services ou professions sans oublier que nos contenus favorisent le réseautage et la mise en relation entre les professionnels. Enfin ce qui fait la spécificité du média Arcare Concept - Le Blog c'est notre politique RSE (Responsabilité Sociale des Entreprises cliquez sur Modibo Charity Concept, pour en savoir plus) qui consiste à promouvoir financièrement des porteurs de projet de deux manières différentes :
- à travers notre campagne de crowfunding saisonnière, qui permet de soutenir notre développement et financer à hauteur de 10 € ou 6 500 FCFA un projet social ou économique utile (sur chaque 100 € ou 65 000 FCFA que nous recevrons de nos donateurs).
- à travers la rédaction d'articles de ce genre à hauteur de 80 € ou 52 000 FCFA pour les entreprises, les associations, les collectivités territoriales, les start-up, la société civile et les porteurs de projet. Avec notre rémunération nous finançons un porteur de projet (ou plusieurs). Le financement de ces projets se fait sur 2% de nos ressources financières par article écrit.
Avec 130 articles à notre actif, la connaissance du terrain et les aspirations de la jeunesse, nous sommes arrivés à la conclusion, chez Arcare Concept - Le Blog que l'Afrique n'est plus effrayée par le succès, avec ou sans les diplômes qui créent un décalage dévalorisant entre le monde francophone et le potentiel de sa population. Durant des années ce décalage emprisonne les potentiels, étouffe les perspectives, détruit des avenirs dans l'espace francophone et plus particulièrement dans l'Afrique francophone. Ce décalage qui consiste à croire que c'est le diplôme qui fait la réussite, détermine, souvent de façon réductrice, les aptitudes de l'homme et la femme qui l'acquièrent. Pourtant le pourcentage de jeunes diplômés (et multidiplômés) ne cesse de s'accroître au sein de la communauté des chômeurs et des personnes sans perspectives d'avenir.
Tandis que les jeunes ambitieux qui connaissent leur valeur et savent mettre en valeur leurs compétences ainsi que leur portefeuille d'adresses arrivent à exceller dans leur domaine professionnel, avec ou sans diplôme classique. Ceux qui frappent aux bonnes portes, au bon moment, qui bravent des obstacles inimaginables finissent par développer une grande empathie pour les autres. Ils finissent par développer un leadership à cause de leur expérience humaine qui les fait mûrir et surtout à cause des épreuves que l'écolier ou l'étudiant ignorent tout simplement, à l'exception de ceux qui ont eu un parcours extraprofessionnel dynamique. Parler de cette réalité encore mal comprise par nous (les francophones) pour pouvoir espérer en sortir sur le moyen et long terme nous semblait nécessaire. De ce fait il devient urgent de songer aux solutions pour résoudre cette réalité vis-à-vis de laquelle nos pays accusent un grand retard, malgré des prises de conscience constatées.
" Les jeunes ambitieux qui connaissent leur valeur et savent mettre en valeur leurs compétences ainsi que leur portefeuille d'adresses arrivent à exceller dans leur domaine professionnel, avec ou sans diplôme classique."
L'équipe d'Arcare Concept est allée à la rencontre d'une femme au parcours exceptionnel. Un parcours qui nous permet de comprendre l'importance de notre histoire pour la transformer en richesse voire en valeur ajoutée. C'est ce qu'a fait Aissata SISSOKO, Chargée de developpement RH et Autrice. Allant plus loin dans cette demarche de fabriquer de la richesse à partir de son histoire, elle a créé un blog, dont le nom en dit long : Pansons Noir est une plateforme qui fait la promotion de la culture noire à partir des reflexions personnelles de notre interlocuteur. Parlant du choc des civilisations que connaissent les familles immigrées ainsi que leurs enfants, Aissata met l'accent sur un phenomène banalisé au fil du temps et au gré des caprices économiques, poussant les uns à quitter leur lieu d'origine, leur zone de confort pour s'installer dans un environnement totalement étranger. Aissata a eu le genie de mettre des mots sur ce phenomène qui la touche personnellement ainsi que beaucoup d'entre nous qui avons au moins un membre immigré dans sa famille ou son entourage. Laissons lui la parole pour mieux nous parler de ce phénomène d'immigration, dans un contexte politique français qui devient de plus en plus hostile à l'étranger, immigré, qui delaisse sa zone de confort pour quelque chose dont il ignore les réalités. Le roman, Ce qu’il nous reste parle aux immigrés, toute génération confondue, sous l'angle d'un recit profond. Retrouvez le roman sur Amazon.
Pouvez-vous vous présenter à nos lectrices et lecteurs s'il vous plaît ?
Je m’appelle Aïssata SISSOKO, j’ai 30 ans et je suis passionnée d’écriture, de lecture et d’art. En parallèle, je suis chargée de développement RH pour une entreprise de transport et logistique. Plus récemment, je viens d’ajouter une nouvelle casquette, celle d’autrice avec la publication de mon premier roman autobiographique intitulé Ce qu’il nous reste.
Si vous deviez vous définir en 3 mots, que choisiriez-vous de nous dire et pourquoi ces qualités ?
Je suis :
- réservée : je pense que la majorité des personnes que je connais ou qui me rencontrent pour la première fois remarquent ce trait de personnalité. En quoi est-ce une force ? Ma capacité d’écoute et d’observation. Je suis plus à l’aise pour écouter, observer et m’intéresser à l’autre qu’à parler de moi. Cela me permet d’en apprendre beaucoup et m’enrichir du parcours d’autrui. Par ailleurs, lorsque j’échange avec des personnes, je m'aperçois ou l’on me fait remarquer que nos conversations sont souvent profondes et amènent à la réflexion. Ma vie intérieure étant riche de réflexions, pensées et questionnements, ceux-ci se reflètent dans ma façon de percevoir et d’aborder nos sociétés.
- persévérante : les difficultés, les défis et les obstacles ne me font pas peur. Enfin, malgré la peur, dès lors que je me suis fixé un objectif et que je me suis donné les moyens de l’atteindre, je vais au bout, quel que soit le temps que cela prendra. Il peut y avoir des phases de découragement mais je ne perds pas mon objectif de vu.
- idéaliste : j’ai à cœur de faire de ce monde un monde meilleur et souhaite apporter ma pierre à l’édifice. Dit comme ça, cela peut faire naïf ou en dehors des réalités mais je ne pense pas. Pour moi, nous avons tous et toutes la possibilité de faire de ce monde un monde meilleur car c’est nous en tant qu’êtres humains qui le bâtissons. Nous avons certes beaucoup de difficultés et d’obstacles à surmonter, mais certaines personnes ont apporté leur pierre à l’édifice à leur petit niveau. Je pense que chacun peut faire un choix qui favorise l’humanité plutôt que la barbarie ou bien la solidarité plutôt que l’individualisme…c’est la somme de l’ensemble de ces petits choix qui fait la société.
Pouvez-vous nous parler de votre parcours ?
Mon parcours c’est celui d’une petite fille timide et réservée qui a beaucoup vécu dans son monde intérieur durant son enfance. L’écriture a toujours été une alliée, et ce jusqu’à présent. Elle m’a toujours permis d’exprimer tous mes questionnements existentiels qui selon moi n’intéressaient pas grand monde ainsi que mon imagination débordante. Pour autant, je n’ai jamais pensé à partager mes écrits encore moins les publier, et ce pour deux raisons principales :
- La première c’est que mes parents sont immigrés maliens en France et nous venons d’un milieu modeste. Mon Père a occupé plusieurs emplois plus ou moins précaires durant 30 ans avant d’occuper un emploi d’employé de ménage durant 16 ans. Après quelques emplois précaires, ma Mère s’est consacrée à élever du mieux que possible ses enfants nés dans un pays différent de ce qu’elle a connu. L’éducation que j’ai eue a toujours été portée vers l’excellence et le fait d’avoir une bonne place dans la société. Il était donc impensable pour moi de me lancer dans l’écriture, une fonction peu valorisée et mal payée pour caricaturer. À vrai dire, je n’y pensais même pas. J’ai donc réalisé de longues études en ressources humaines. Un domaine qui me permettait de nourrir mon sens du service en participant au recrutement, à la formation et au développement des compétences d’un maximum de personnes pour qu’elles-mêmes puissent impacter au mieux notre société.
- la deuxième raison était que je voyais et connaissais que très peu d’auteurs et autrices noires et/ou africains. J’avais intégré ce préjugé qui disait : "si tu veux cacher quelque chose à un noir, mets-le dans un livre”. Du coup, me trouvant déjà étrange d’aimer lire et écrire en tant que noire, je m’imaginais encore moins publier les nouvelles, poèmes ou romans qui tapissaient mes tiroirs. Puis, j’ai découvert de nombreux modèles de réussite de la littérature africaine. Cela a complètement repensé mon rapport à la lecture, à l’écriture et à moi-même. Là où je percevais la littérature comme une activité de ”blanc”, je découvrais maintenant de nombreux auteurs et autrices comme Mariama Bâ, Amadou Hampaté Bâ, Mamadou Samb ou encore Monique Ilboudo. Ces découvertes ainsi qu’un voyage au Sénégal ont été moteurs dans le choix de créer mon Blog
Pansons noir en 2017 puis de publier mon premier roman, Ce qu’il nous reste, en juillet 2020.
Parlez-nous de votre dernier roman intitulé ce qu'il nous reste
Ce qu’il nous reste est un roman autobiographique inspiré de la vie de mes parents et de la mienne. Babayel et Korkayel nous racontent leur enfance au Mali, leurs rêves, leurs espoirs et les raisons qui les ont poussés à quitter leur pays pour la France, pays dans lequel ils ont construit une famille. Naba, leur fille cadette nous raconte la façon dont elle s’est longtemps cherchée en tant que Française d’origine Malienne avant de s’accepter pleinement dans toute sa complexité. Dans ce livre, le lecteur plonge dans l’univers et le vécu de ces trois personnages et retrouve divers sujets dont l’immigration, la double-culture, l’estime de soi, la banlieue ou encore la transmission.
À travers les personnages de Babayel et Korkayel, mon objectif était de faire parler ces immigré.e.s souvent décrié.e.s dévalorisé.e.s dans les médias populaires et que je considère pour ma part comme des héros de l’ombre. Avec le personnage de Naba, je voulais mettre en avant le vécu de ces personnes nées en France ou dans d’autres pays d’Europe, et d’origine étrangère, notamment africaine. Naba est un personnage hybride qui a connu un long cheminement avant de s’accepter et de s’imposer dans une société dans laquelle elle ne se sentait pas totalement acceptée ou sous conditions.
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Vous êtes blogueuse en parallèle de vos activités littéraires, pouvez-vous nous parler des objectifs de pansons noir ?
Pansons noir est le résultat de ma quête identitaire en tant que personne née en France et d’origine malienne. Cette quête s’est faite par un travail de déconstruction et de réapprentissage au niveau historique, culturel, psychologique ou encore social. Je suis d’ailleurs loin d’en avoir fini, mais j’estime qu’aujourd’hui je connais davantage mon histoire, mes origines et ma culture qu’il y a cinq ans. Lorsque j’ai passé un séjour au Sénégal auprès d’une partie de ma famille, que j’ai découvert la littérature africaine et me que je me suis réappropriée la perception de ma culture d’origine dans la société française, j’avais besoin de partager tout ça. Je me disais que ce que je vivais était sans doute le cas d’autres personnes. Alors, j’ai décidé de partager mes pensées et réflexions en créant le Blog Pansons noir en 2017. Avec ce blog, mon objectif est de :
- développer notre conscience à travers la déconstruction et le questionnement de notre éducation, nos modes de pensées, notre façon d’appréhender le monde en tant qu’afro-descendant.e.s. Je prends pour appui mon vécu, celui de mes proches et diverses lectures psychologiques, historiques, sociologiques, sociales, voire parfois linguistiques.
- élever notre estime car pour moi il s’agit d’une nécessité afin de limiter voire effacer les séquelles de l’esclavage et de la colonisation. Encore aujourd’hui malgré une avancée, les séquelles sont encore visibles dans la communauté. À travers mes articles, je souhaite que nous puissions apprécier davantage notre beauté, percevoir nos origines et nos capacités.
- réfléchir nos sociétés car en tant qu’afrodescendant.e.s né.e.s ou ayant grandi en France ou en Europe plus globalement, nous sommes empreints de plusieurs cultures différentes. Notre perception du modèle africain peut-être biaisée par cette tendance à l’universalisme occidental. L’objectif est de réfléchir nos deux sociétés de façon objective afin de les faire évoluer dans le respect des réalités propres à chacune.
Citez-nous un ou quelques échecs et les leçons apprises par celle que vous êtes aujourd'hui.
Parmi les nombreuses leçons que j’ai apprises et que je continue d’apprendre, celle qui me vient spontanément c’est que l’échec est nécessaire pour avancer, progresser, évoluer. En tant que perfectionniste, j’ai toujours été allergique à l’échec. J’ai toujours voulu les éviter. Cela m’a permis de ”réussir” au niveau professionnel et donner du sens au départ de mes parents pour la France et à leurs sacrifices. J’ai tout misé sur cette réussite, j’ai atteint les objectifs que je m’étais fixés et j’en suis fière. En même temps, je me suis également rendu compte que je n’avais pas pris de grands risques. J’ai fonctionné en mode pilotage automatique. Mes maîtres mots étaient : "Il faut” ”Pas le choix”. Je ne me suis pas vraiment demandé ce qui m’intéressait réellement, ce qui ferait sens pour moi. Je me suis posé ces questions bien plus tard. C’est en y répondant que j’ai compris mon besoin de m’impliquer davantage dans ce qui me plaisait vraiment, depuis le début. J’avais mis beaucoup de projets et rêves de côté par peur d’échouer. Me lancer dans l’écriture, publier et partager ce que j’ai à exprimer avec un public est l’un d’eux. Finalement, je me demande si mon plus grand échec n’a pas été celui de penser que je me sentirais totalement en paix et épanouis lorsqu’un maximum de cases serait rempli, selon ce que l’on attendait de moi ? C’est sans doute celui-ci. De cet échec, j’ai appris que :
- se lancer en dehors des cases est stimulant, enrichissant et nous permet de progresser. En tant qu’autrice autoéditée, j’ai découvert et développé les compétences d’une autoentrepreneuse (marketing et communication, choix des prestataires, modalités légales, fonctionnement du domaine de l’édition).
- l’importance d’être alignée avec soi-même. En tant qu’africain.e.s de la diaspora, nous pouvons parfois avoir tendance à porter le poids du sacrifice de nos parents ou de notre famille. Pour ma part, j’ai clairement voulu prouver que mes parents n’étaient pas venus en France pour ”rien”. Je suis contente d’y être arrivée et en même temps, je ne me sentais pas vraiment alignée avec moi-même. Je pense qu’il est important d’apprendre à connaître ses forces, ses faiblesses, ses motivations, centres d’intérêts et de faire le lien avec les besoins de notre société. Nous sommes tous sur terre pour apporter notre pierre à l’édifice, et ce quel que soit le niveau. Nous avons tous et toutes des dons, compétences qui peuvent être utilisées à bon escient. Malheureusement, nous sommes éduqués de façon à avoir des centres d’intérêt identiques, des besoins similaires et des choix de carrière qui servent plus une poignée de la population que nous-mêmes. Nous sommes en compétition pour consommer, travailler, nous amuser selon une manière identique alors que nous sommes toutes et tous uniques. Prendre du recul et s’écouter est pour moi nécessaire quand c’est possible.
- la peur fait partie de l’aventure mais devient bloquante lorsqu’elle nous empêche de nous lancer. Réfléchir et analyser les tenants et aboutissants d’un projet est nécessaire mais il n’y a qu’en passant à l’action que l’on avance, que l’on apprend. Lorsque l’on agit, notre cerveau est occupé à réaliser notre projet et a donc moins de temps pour analyser tous les risques et dangers potentiels qui peuvent nous bloquer.
Quels sont vos projets d'avenir ?
En ce moment, je prépare la sortie de mon prochain livre qui sera un recueil de poèmes cette fois-ci. En parallèle, je continue de faire connaître mon roman Ce qu’il nous reste et de créer l’échange à travers les sujets que j’aborde. J’ai d’autres projets dont je ne préfère pas encore parler car encore au stade de la réflexion. Tout ce que je peux dire c’est que la thématique de l’éducation me tient particulièrement à cœur et je travaille à un projet qui permettrait de mettre en place un système éducatif alternatif à celui que l’on peut retrouver en majorité en Occident. Un système qui pourrait être adapté aux réalités d'un ou plusieurs pays d'Afrique de l'Ouest.
Si vous deviez remercier quelques personnes, qui sont-elles et que représentent-elles pour vous ?
Spontanément mes parents car j’ai beaucoup appris d’eux. La personne que je suis est directement empreinte de leur détermination, leur courage ou encore leur ténacité. Le reste de ma famille et tout mon cercle d’ami.e.s qui est restreint mais qualitatif. Toutes les personnes avec lesquelles j’ai eu des conversations marquantes qui m’ont permis de m’enrichir de leur parcours admirable. Celles et ceux qui ont et continuent de m’encourager dans ma démarche, de mon professeur de français du lycée, à ceux qui acceptent de lire et corriger mes textes en passant par les retours que j’ai des lecteurs et lectrices. Tout cela me donne de la force et me pousse à aller toujours plus loin.
Quelles sont les 3 qualités d'un leader ?
- l'intelligence émotionnelle. Pour moi, un leader sait communiquer avec les autres et cela passe par l’importance de comprendre à minima les relations humaines. Il/Elle sait adapter sa communication et son attitude aux types d’interlocuteurs qu’il/elle a en face de lui.
- savoir où il/elle va. Être visionnaire. Cet aspect est pour moi important car le leader doit avoir un objectif, une finalité auquel il/elle croit lui-même. Il/Elle doit-être convaincu.e de l’importance d’aller vers la direction ou il/elle souhaite aller et être porté.e par de fortes convictions.
- la capacité d’influence. Un leader a cette capacité à impacter l’autre, à lui donner envie de le/la suivre. Cela passe par sa capacité à intégrer l’intérêt de l’autre dans sa direction ou à ce que l’autre puisse percevoir son intérêt dans la direction du leader.
Que pouvez-vous conseiller aux jeunes générations pour atteindre leurs objectifs ?
En prenant exemple sur mon vécu, je proposerai de :
- réfléchir raisonnablement. Analysez la faisabilité de votre projet et ses enjeux, mais ne vous y attardez pas trop longtemps au risque de ne pas vous lancer. Fixez un plan d’action détaillé et planifié dans le temps puis suivez-le. Lancez une action, puis une autre et ainsi de suite.
- avoir en tête que l’échec fait partie de l’aventure. Échouer peut marquer la fin d’un épisode pour un nouvel épisode, ou bien la réorientation ou le peaufinage de votre projet. La phrase de l’écrivain franco-Djiboutien Abdourahame A.Waberi est selon moi marquante : "La vie, c’est tout ce qui arrive lorsque l’on s’attendait à autre chose.” Il faut être prêt.e à cette éventualité sans en faire un drame. Si cela arrive, c’est qu’il y a une façon de faire mieux ou autrement mais pour le comprendre, il aura fallu nous lancer et échouer. Cela dit, échouer est un risque mais non une certitude, alors pourquoi ne pas tenter ?
- rester concentrés sur votre objectif et lui donner du sens. Savoir réellement pourquoi vous souhaitez atteindre tel objectif, qu’est-ce que cela anime en vous ? À quelle valeur celui-ci fait-il écho ? Se rappeler son ”Pourquoi” permet d’être persévérant.e malgré les obstacles, les difficultés, les périodes de fatigue, de découragement. Il y en aura car nous sommes humain.e.s avec nos hauts et nos bas mais la motivation est renforcée tout au long du chemin par ce ”Pourquoi” qui fait sens en nous.
Citez 3 bienfaits immédiats de l'entrepreneuriat pour l'Afrique ?
- Éviter la fuite des cerveaux. Entreprendre en Afrique c’est un signal positif qui dit : ”Il y a de l’avenir dans le continent”. Là où de nombreuses vies sont perdues en mer parce que beaucoup d’Africains ne croient plus en leur pays et tentent leur chance pour venir vivre en Europe, l’entrepreneuriat développe la conscience et l’estime de la jeunesse africaine car décider d’investir en ou pour l’Afrique c’est la valoriser, participer à son développement.
- La création d’emplois. Entreprendre en Afrique c’est créer de nouveaux emplois en lien avec les besoins réels des pays concernés et donc donner la possibilité à des personnes de travailler et faire fonctionner l’économie de leur pays.
- L’autosuffisance. Beaucoup de pays d’Afrique importent des produits finis à l’extérieur du continent qui ont été pourtant produits au moyen de leur propre matière première. Pour moi, l’entrepreneuriat en Afrique permettrait de développer des moyens de production au niveau local pour être le plus autosuffisant possible. Du moins, avoir un rapport commercial équilibré avec le monde extérieur.
Quelle est la citation parfaite qui résume votre vie?
”L’espoir fait vivre”, c’est mon côté idéaliste :)
”La vie c’est tout ce qui arrive lorsque l’on s’attendait à autre chose”
Quelques mots sur Arcare Concept
Un concept dans l’ère du temps, original et social. La communication digitale est un outil puissant dans la promotion d’un business. Proposer une expertise ciblée aux entrepreneur.e.s africain.e.s ou de la diaspora participe au développement du continent. Les formules d'accompagnement proposées sont diversifiées et larges. De plus, ce que je trouve intéressant c'est la portée sociale d’Arcare Concept. En plus de promouvoir un business, il est un intermédiaire entre les entrepreneurs et les potentiels salariés. En tant que RH, je trouve la démarche d’accompagner les personnes en recherche d’emploi bien pensée et utile. Enfin, le concept semble avoir été pensé dans une vision sociale globale et le fait de réinvestir 2% des revenus dans une entreprise ou un projet social démontre votre engagement. En résumé, Arcare Concept apporte de la stratégie, de la nouveauté et sans oublier de l’engagement humain. Merci pour ça.
Si vous deviez recommander notre blog à 3 personnes qui incarnent le leadership autour de vous, qui sont-elles et quelles sont leurs activités ?
- Ahlam Siby, amie et entrepreneure au Mali dans le domaine de l’agriculture.
- Imany, analyste en développement personnel et entrepreneure.
- Aminata Coulibaly, une amie et spécialisée dans la politique.
Soumaïla DIAKITE
Soumaila Diakité est le Fondateur de la start-up Arcare Concept. Spécialisé dans la création, le conseil et l'accompagnement des entrepreneurs, notamment dans leur communication et leur stratégie digitale. Il donne anime également des formations dans la communication digitale des institutions (Collectivités Publiques, Assoications, Porofession Liberale et Entrpise).
Contacts : soumaila.diakite@gmail.com / Téléphone : 0033 6 65 57 09 87 / Région Hauts-de-France, France
Quelques unes de nos Prestations
- Annonce publicitaire de vos offres d'emploi (Collectivités, Entreprises, etc.) à partir de 70€
- Rédaction de CV professionnel à partir de 70€
- Rédaction d'article professionnel à partir de 80€
- Promotion d'affaires (Entreprises, Cabinets, etc.) à partir de 120€
- Rédaction de storytelling à partir de 250€
- Rédaction de dossier presse à partir de 300€
- Rédaction de plaquette commerciale à partir de 350€
- Community Management à partir de 400€
- Graphisme ou infographisme à partir de 500€
- Création de site internet à partir de 1 000€
- Design (logo, stylisme, mode) à partir de 1 500€