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La Nantes Digital Week vue par un Malien : quelles perspectives adopter face à la complicité entre digitalisation et mondialisation?

 

 

25 décembre 2018

Lancée en 2013, la Nantes Digital Week est une cérémonie annuelle s'étalant sur une semaine. Elle s'est imposée au cours des années comme le rendez-vous incontournable pour les collectivités territoriales, l'Université, la société civile, les entreprises et les citoyens. Elle est génératrice :

  • de rencontre, 
  • de réflexion, 
  • de découverte, 
  • pourquoi pas de familiarisation avec l'outil informatique et les objets connectés,
  • surtout de retombée économique pour les espaces publics (bars, cafés, musées, etc) vers lesquels la foule se hâte pour vivre cette semaine virtuellement intense! 
Aracre Concept a été au rendez-vous lors de cette 5 ème édition au cours de laquelle plus de 100 événements ont été organisés, sur au moins 80 lieux repartis dans la métropole nantaise. Les thèmes de cette édition portaient sur des sujets de société comme : "Jeux vidéo & Makers", " Éducation & Jeunesse", " Égalité & Accessibilité", " Art & Patrimoine", " Culture scientifique & Technique", " Économie & Emploi".

L’objet de cet article consiste à ouvrir le débat sur l'avenir de nos sociétés qui sont de plus en plus liées au numérique qui repousse chaque jour les limites de notre imaginaire. Résistant à la tentation de l'ubiquité, nous avons expressément choisi quelques événements à l'aune de notre agenda, davantage orienté vers les sujets liés à l' " Égalité & Accessibilité" et l' " Économie & Emploi".

Événement 1 : Intelligence Artificielle, la Communication du futur?

Cette conférence a été l'occasion pour des intervenants comme Franckie Trichet (Adjoint au Maire chargé de l'innovation et le numérique), Claude de Loupy ( CEO - Co-fondateur de Syllabs), Colin de la Higuera (Professeur au département informatique de l'Université de Nantes), Thomas Gouritin (Expert en Chatbots et Intelligence Artificielle, Consultant et Formateur) d'évoquer l'Intelligence Artificielle dont la capitale mondiale est la Ville de Montréal au Canada.

L'Encyclopédie Larousse, définit '' l'Intelligence Artificielle comme l'Ensemble de théories et de techniques mises en œuvre en vue de réaliser des machines capables de simuler l'intelligence humaine. Avec l'intelligence artificielle, l'homme côtoie un de ses rêves prométhéens les plus ambitieux : fabriquer des machines dotées d'un « esprit » semblable au sien. Pour John MacCarthy, l'un des créateurs de ce concept, « toute activité intellectuelle peut être décrite avec suffisamment de précision pour être simulée par une machine ». Tel est le pari – au demeurant très controversé au sein même de la discipline – de ces chercheurs à la croisée de l'informatique, de l'électronique et des sciences cognitives. Malgré les débats fondamentaux qu'elle suscite, l'intelligence artificielle a produit nombre de réalisations spectaculaires, par exemple dans les domaines de la reconnaissance des formes ou de la voix, de l'aide à la décision ou de la robotique.''

La Nantes Digital Week (NDW) a été un cadre idéal pour débattre sur l'Intelligence Artificielle (IA) qui défraye la chronique entre ceux qui voient en elle la solution à beaucoup de problèmes sociaux tandis que d'autres l'abordent avec autant de prudence. Peu importe le cas des pro et de antis Intelligence Artificielle, quelques mesures deviennent de plus en plus urgentes sur les plans politiques, juridiques et économiques. Il s'agit notamment de l'urgence:

  • lexicale, parce qu'au delà de la définition de l’Encyclopédie Larousse, l'Intelligence Artificielle est un domaine encore récent, un secteur en pleine construction, ce qui rend, d'office, obsolète toute définition prétendument officielle. Ainsi il n'y a pas une Intelligence Artificielle mais plusieurs catégories d'Intelligences Artificielles : d'après les spécialistes, les trois premières catégories correspondent à l'Intelligence Artificielle (à base d’algorithme plus ou moins maîtrisés par l'homme), il existerait cependant une quatrième catégorie appelée Intelligence Artificielle Forte (supérieure à l'intelligence humaine). 
  • politique, qui consiste à responsabiliser la gente politique sur la question du numérique sur le plan national et territorial. Même si la présence de l'adjoint au Maire semble aller dans ce sens lors de la conférence, des progrès législatifs, organisationnels et institutionnels semblent de mise.   
  • fiscale qui consiste à planifier un impôt sur le numérique. Les différents gouvernements évoquent cette perspective sans pour autant poser un acte concret allant dans ce sens.  
  • économique, pour les territoires attractifs (tels que Nantes Métropole) qui pourront jouer le rôle de territoires pilotes en termes d'expérimentation dans le secteur du numérique. Rien n'arrêtant le progrès, les collectivités locales ne doivent pas être en reste quand il s'agit de participer à la création des richesses à base d'intelligence artificielle. Toutefois la question économique est liée à la question territoriale, démographique et sociologique. 
Selon Europe1, Jean Deydié Président d’Emmaüs Connect a affirmé que " 13 millions de Français seraient exclus du numérique, selon le gouvernement qui a présenté sa stratégie nationale d’inclusion. Elle s'appuie sur une expertise, celle du président d’Emmaüs Connect, Jean Deydié, qui a aussi créé une start-up pour vendre ses solutions aux collectivités. Il chiffre les besoins à 1 milliard d'euros. 13 millions de français sont exclus d’internet. Vrai ou Faux ? C’est exagéré. Le gouvernement construit ce chiffre en compilant plusieurs sources : une enquête du Crédoc, le centre d'observation des conditions de vie, et celle d’un groupe de recherche qui a travaillé sur le département du Finistère. 7 millions de français ne se connectent pas du tout au web, selon la première, et 7 millions d’autres seraient mal à l’aise avec l’outil, affirme la seconde, qui ne porte (c’est important) pas sur le même champ de population.Mais il faut regarder ces chiffres dans le détail. 4 millions et demi de français ont plus de 80 ans aujourd'hui, et l’écrasante majorité de ceux qui ne se connectent pas sont retraités. Ils ne le font pas, le plus souvent, parce qu'ils n'en voient pas l'utilité, et sans surprise, ce sont eux qui se sentent le moins à l’aise. La complexité du web n’est citée comme un frein que par les plus âgés, elle inquiète moins de 3% des 12-40 ans. Autre idée reçue : le coût de la connexion n'est plus un problème, sauf dans des cas extrêmes : 99% des jeunes ont un smartphone. A mesure que la société se numérise, les gens se forment à toute vitesse : le sentiment de compétence face au numérique a bondi de 12 points en 4 ans, sans plan particulier du gouvernement. La couverture du territoire progresse également. Il reste bien sûr des marges d’amélioration pour le haut débit, mais les vraies fractures aujourd’hui sont l’âge, et le niveau d’études."

Soumaïla Kotié Diakité

Rédacteur en chef chez www.arcareconcept.com

Social Média Manager chez Concept 4'part

Diplômé en Master des Projets Numériques (Université Toulouse II)

Maîtrise Administration Générale et Territoriale (Université de Limoges)

Maîtrise Management des Entreprises Sanitaires et Sociales (IAE de Limoges)

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Téléphone : 06 65 57 09 87

E-mail : soumaila.diakite@gmail.com

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