Elle est jeune, talentueuse et ambitieuse : à seulement 19 ans, cette sacrée bout de femme métissée se sert de sa double culture pour nous prouver toute l’utilité du brassage des cultures, des secteurs et des domaines. Véritable "touche-à-tout", Bounty est rappeuse, chanteuse, danseuse, entrepreneur social et égérie. Elle nous parle de son parcours, ses projets et sa conception du monde. L'équipe de Arcare se félicite de l'avoir interviewer dans cette étape coïncidant avec la création de son label de musique. Écoutons celle qui nous fait danser et penser sur les titres respectifs Bomaye (rythmé et dansant) et Ma Banlieue  ( mélancolique et plus fidèle au rap).

Pouvez-vous vous présenter à nos chers lectrices et lecteurs s'il vous plaît ?

Je m'appelle Bounty, j'ai 19 ans.

Habitant à Montreuil je suis une jeune artiste, auteur, compositrice et interprète. La musique m'a toujours accompagnée : j’ai commencé mon apprentissage à l'âge de 4 ans, notamment avec le piano, le solfège, la guitare et la batterie. À 8 ans j’ai commencé à écrire mes premiers textes de rap et à 14 ans j’enregistrais déjà mes premières maquettes, ce qui m'ouvrait l'accès à des scènes officielles et un public réceptif. L'expérience m'a permis de réaliser, trois ans plus tard, mes premiers concerts nécessitant la pression et le professionnalisme que cela implique. Etant une jeune femme ambitieuse, entreprenante et très créative, je viens d'atteindre mon objectif qui se traduit par la création de mon label de musique nommé « Bounty Family».

Si vous deviez vous définir en 3 mots, que choisiriez-vous de nous dire et pourquoi ces qualités ?

Je suis :

• une activiste parce que je veux changer les choses à ma petite échelle, apporter ma pierre à l'édifice sociale et l'une des meilleures manières de le faire était, l'action de créer la Bounty Family, qui est un label mais aussi une association qui permet de donner la voix à des artistes talentueux. Je suis convaincue que nous ne pouvons réellement aider autrui qu'à travers une chose une chose qui nous passionne. La musique est ma passion, c'est donc la voix privilégiée pour révéler les talents, aider les destins à s'accomplir, créer un sentiment de don de soi à cette époque qui devient en plus en plus avare en termes de solidarité. 
• perfectionniste parce que je suis une travailleuse or la perfection ne peut aller sans le travail acharné,
• rêveuse car tout commence par l'imagination, une ressource dont je dispose énormément, en effet j’ai des rêves pleins la tête.

Pouvez-vous nous parler de votre parcours ?

Après avoir commencé par des open-mics (scènes libres ou scènes ouvertes), j’ai fait des tremplins (soirées avec plusieurs artistes qui jouent pendant 30 minutes afin de promouvoir leur talent et leur musique). Cette aventure a commencé dans l’espace jeunesse de Vincennes. Ce qui m'ouvrit la voie à d'autres événements m'ont permis d’accroître ma visibilité : les scènes s’accumulant, je me suis créé mon réseau.

En parallèle de la musique, j'ai entamé un BTS Communication après l’obtention de mon Bac littéraire. Ensuite je me suis orientée vers la formation de « Chargé de production de musiques actuelles», une opportunité qui m'a aidé à créer mon label associatif « Bounty Family » qui compte aujourd’hui 3 artistes :

• Omen (Artiste RnB), 
• Kalala (Artiste Soul) et,
•  Neige (Artiste Hip-hop).

Pouvez-vous nous résumer l'ADN du Label Bounty Family?

Le label est une formation d’artistes polyvalents auteurs, compositeurs et interprètes, mais également musiciens et danseurs. L’idée est de les accompagner dès le début de leurs carrières, de la création musicale jusqu’à l’organisation de leurs concerts, grâce à un management dynamique, efficace et basé sur la confiance.

Quels sont vos projets sur le long terme?

Sur le court terme il s'agit de développer des artistes émergents et sur le long terme l'objectif est d'accompagner les jeunes sur des projets divers, les aider à entreprendre et à suivre leurs rêves.

Que pouvez conseiller aux jeunes générations pour atteindre leurs objectifs?

Suivre ses rêves et faire le bien. Si l’on veut quelque chose, il faut s’en donner les moyens même si cela veut dire s’éloigner de certaines personnes. On ne peut pas réussir avec un entourage toxique.

Pouvez-vous nous citer 3 bienfaits de l'entrepreneuriat pour une Afrique émergente

• valoriser nos talents, 
• redonner à l’Afrique ce qui appartient à l’Afrique grâce à la mise en place d'un commerce équitable entre les entrepreneurs du nord et du sud (faire une meilleure politique de management de la diaspora africaine en Europe et vice versa, car les européens sont de plus en plus nombreux à s'expatrier en Afrique, le continent avec un taux de croissance économique à 2 chiffres) et 
• promouvoir la diffusion d'une culture utile à l’échelle internationale, ce qui constitue l'un des meilleurs moyens de faire connaitre aux jeunes désœuvrés en Europe comme en Afrique, des cas de réussite concrète sur les deux continents.

Que pensez-vous de l'initiative Arcare à travers cette interview?

Je valide totalement le concept et je suis honorée de pouvoir porter fièrement les T-shirts Arcare. Je remercie l'équipe pour cette interview.

Soumaïla Kotié Diakité

Rédacteur en chef chez www.arcareconcept.com

Social Média Manager chez Concept 4'part

Diplômé en Master des Projets Numériques (Université Toulouse II)

Master Administration Générale et Territoriale (Université de Limoges)

Votre Start-up de Communication et de Mode

Téléphone : 06 65 57 09 87

E-mail : soumaila.diakite@gmail.com